Garder l’esprit ouvert : apprendre soi-même une langue (27/100)

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Garder l’état d’esprit d’un débutant (27/100)

 

Apprendre soi-même une langue

 

Pour rester ouvert d’esprit et se rendre vraiment compte de l’effet des différentes approches didactiques sur les apprenants, rien de tel que de se (re)mettre dans leur peau en étudiant soi-même une nouvelle langue ! C’est pour appliquer cette idée que je pars aujourd’hui en Italie avec l’objectif avoué de perfectionner mon italien. Et bien sûr, j’espère découvrir de nouvelles astuces à partager avec vous

 

Pourquoi l’italien ?

Mais pourquoi précisément l’italien ? me demanderez-vous… Eh bien, je parle déjà plutôt bien l’espagnol (je vous raconterai peut-être cette expérience d’apprentissage un plus tard). L’Italie n’est pas loin non plus, il est donc facile de s’y rendre. En plus, il s’agit d’une langue latine, donc assez facile d’accès quand on a le français pour langue maternelle. Et comme je m’intéresse beaucoup à l’intercompréhension, je la comprends déjà assez bien, mais je ne suis pas encore capable de la parler. Qu’est-ce que l’intercompréhension ? Ah, vous vous en posez des questions aujourd’hui… Or, de ce sujet, je pourrais parler pendant des heures, et je ne veux pas le faire ici. Je vous expliquerai donc sûrement en détail de quoi il s’agit dans un autre billet (si cela vous intéresse, demandez-le-moi en commentaire ;-)… !). Revenons à nos moutons : l’italien est plus complexe que l’espagnol, de par son orthographe (doubles consonnes en veux-tu, en voilà), sa grammaire avec encore plus d’articles définis qu’en français, des combinaisons « préposition + article » infinies (d’accord, j’exagère un peu, mais pas que pour à et de comme en français), etc. Bref, j’aime le défi. Mais cela vous l’aurez compris je crois…

 

Dans la peau des apprenants

Clairement, l’inconvénient de ce choix, c’est que je ne me mets pas dans la peau des apprenants dont les langues maternelles sont très éloignées du français. Cela, c’est mon prochain projet. Vous en saurez plus très bientôt, c’est promis !

En revanche, je peux mieux apprécier les difficultés de ceux de mes apprenants qui parlent déjà italien ou espagnol, et qui cherchent à apprendre le français, un cas plus courant qu’on ne le pense en Allemagne… Ceux-ci se plaignent de confondre les deux, et je peux déjà vous dire qu’il m’est en effet difficile de réfréner mon espagnol quand je souhaite parler italien. J’espère donc découvrir par moi-même comment sortir de ce problème, afin d’avoir des conseils utiles à donner à mes étudiants.

 

Voici donc mon astuce du jour : apprenez vous-même à parler des langues nouvelles !

 

Et vous ? Quelles langues parlez-vous et lesquelles rêvez-vous de parler ? J’attends avec impatience vos réactions dans les commentaires !

 

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